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Quelques retours de la semaine en Albanie

Donovan
Ce qui m’a le plus marqué, c’est le ministère des enfants des rues et la visite d’une petite église dans un village très pauvre. J’ai vraiment été touché de voir tant d’enfants dans la rue, dès qu’ils nous voyaient, ils avaient de grands sourires.
L’Église a une maison dédiée à ce ministère. Les enfants arrivent à 11h, prennent leur douche, changent de vêtements, prennent un repas chaud et jouent avec les responsables. La visite d’une implantation d’Église dans un village m’a aussi marqué. Dieu m’a rappelé ici que le plus important n’était pas le bâtiment mais les membres de l’Église. Il m’a aussi rappelé la chance que nous avons de vivre en France avec tout notre confort. J’ai vraiment vu Dieu agir dans l’Église évangélique de Korça. Elle a plein de ministères très actifs.

Une étudiante (qui part bientôt en mission en contexte sensible)
Pendant ce voyage en Albanie, j’ai été marquée par les chrétiens de l’Eglise locale de Korça. Jamais auparavant, je n’avais vu une Église locale qui cherche continuellement à venir en aide à la population de la ville à travers différents ministères. J’ai été frappée par le nombre de membres qui s’impliquent dans ces ministères selon les dons que Dieu leur a donnés. L’exemple de cette Église m’a montré les initiatives que nous pourrions mettre en place avec nos Églises locales pour bénir les gens autour de nous quel que soit l’endroit où Dieu nous place. J’ai vu Dieu à l’œuvre dans l’amour désintéressé des chrétiens de Korça pour ceux qui les entourent.

Anne-Gaëlle
Le séjour en Albanie était à la fois très enrichissant et intéressant, mais aussi fatiguant et éprouvant. Dieu m’a interpellée sur le contentement et sur le sacrifice de temps. Les gens là-bas n’ont pas l’air d’être aussi à cheval sur les heures que nous (en tout cas que moi) et se contentent de beaucoup moins de choses que nous, que ce soit au niveau matériel mais également au niveau de la santé. J’ai pu observer plusieurs ministères de l’Église de Korça : le foyer pour les filles violentées, la clinique et la maison de retraite, le groupe de jeunes, l’évangélisation, l’apport de repas aux personnes âgées qui vivent seules et il y en a encore plein d’autres. J’ai eu du mal à m’acclimater aux changements de programme à la dernière minute, aux retards et aux manques d’informations, mais j’ai pu constater que j’avais vraiment besoin de gagner en flexibilité, en confiance et en lâcher prise. J’ai été encouragée par tous les chrétiens qui se mettent en marche pour Dieu, qui prennent de leur temps personnel pour s’investir dans l’Église, sans contrepartie. Encouragée aussi car je ne les ai jamais vu se plaindre. Je rentre avec plein de belles idées pour la suite dans nos Églises locales, une motivation à m’investir et à travailler le contentement.